lundi 21 juin 2010

Jour 39 : One Step Beyond !

On n'y croyait plus mais elle a fini par arriver. Qui ça ? Mais la nouvelle choré du body pump pardi !
Premier changement : Jean-Bruno est arrivé à l'heure. Évidemment, vu que c'est bien la première fois en trois mois, j'avais décidé (ainsi que d'autres apparemment) de me pointer en retard. Total, ils n'étaient que quatre à l'échauffement et j'ai dû m'en passer, ce qui n'allait pas être sans conséquence pour la suite.
Deuzio : nous allons désormais travailler avec un step, une petite marche de 25-30 cm de haut et large d'environ un mètre.
Au gymnase, ils sont bleus, en plastique et moches.
Tertio : la musique bien sûr mais même quand JB me montra la liste des artistes en fin de séance, je ne reconnus que le nom de Britney Spears. My dog ! Britney Spears ! Et DEUX morceaux en plus ! Pour les autres, je ne sais pas, ça doit être des groupes locaux australiens ou des mecs vachement connus à Oklahoma City, voire au Kazakhstan. En tout cas, ils réussissent l'exploit d'en arriver à me faire regretter Nirvana version techno et la BOF de Transformers !
Mais pour être nouvelle, elle est nouvelle la choré !
Je ne me souviens plus très bien de l'ordre mais nous avons eu droit aux fentes, tout en faisant des steps (en grimpant et descendant la marche) avec la barre à 12 kilos sur les épaules -- tuant ! -- ; à des enchaînés de curls biceps à moitié (on lève de mi-cuisses à hauteur du plexus, on redescend au bassin, on relève au plexus, etc. PUIS du bassin aux épaules et vice-versa, si possible le plus lentement possible, ou alors montée très rapide MAIS descente d'escargot, ce qui fait que les muscles sont toujours sous tension) -- avec 16 kilos, plus que tuant ! -- ; à des pompes mains sur le step, des pompes main au sol mais jambes sur le step ; aux exercices pour triceps (assis dans le vide, jambes bien loin en avant, mains dans le dos sur le step, s'abaisser et se relever avec un disque de 10 kilos sur les cuisses) et à d'autres joyeusetés que j'essayerai de mieux vous expliquer dimanche prochain mais tout s'étant enchaîné très rapidement, j'ai vraiment du mal à me remémorer de l'ensemble. De plus JB m'avait demandé de porter plus lourd que d'habitude et bien que ce ne fussent que 2 kilos en moyenne, je les ai sentis passer ! Même qu'aux demis (ah oui, il y avait aussi cet exercice où tenant la barre au dessus de nos têtes, bras tendus, il fallait la descendre à moitié et remonter -- super fastoche avec 16 kg ! --), j'ai dû, je l'avoue, prendre quelques pauses !
Mon diagnostic ? C'était génial, on recommence quand ?!

samedi 19 juin 2010

Jour 38 : Météo et débardeur

Enfin débarrassé de ce satané rhume (et d'autres contingences), c'est avec une fameuse rage que je suis retourné à la salle ce jeudi 17. Et encore plus ce samedi où je suis carrément allé à l'ouverture du gymnase !
Envie de fonte, de me coucher sous les barres, de soulever des haltères !
Faut dire, au risque d'enfoncer des portes bien ouvertes, que la déliquescence physique menace tout culturiste dès qu'il ne pratique plus. Alors moi, vous imaginez.
Toujours 10 minutes d'échauffement puis passage sous la barre olympique.
Et là, il y a un truc que je m'explique difficilement : si maintenant soulever 27,5 kilos est proche du jeu d'enfant, je n'ose passer aux 30. Le souvenir du jour où je dus appeler un condisciple à l'aide ? Sans doute. Mais c'est ridicule, juste cinq livres en plus !
Certes, au bout de la 4e série, je m'arrête parfois à 9 levers mais franchement, qu'est-ce que ça me coûterait d'ajouter ces deux petits disques ?
Allez, la prochaine fois je tente !
Pour le reste, c'est évidemment très routine : curl barre, curl biceps, curl pupitre, curl concentration, pull over, poulie haute et une peu de "colonnes" pour changer.
À l'E-Z,  je suis passé de 14 à 16,5. C'est bien mais, là aussi, je devrais tenter à 19.
Aux colonnes, des 25 du début, j'en suis à 35. Idem, essayons 40 à Jour... 40.
Et pour terminer, les abdos, 40 kilos itou. Mais là, je me vois mal monter à 45 demain.
Les muscles se redessinent donc et, en boxer dans les vestiaires, je me surprends à longuement regarder mon reflet dans le miroir. Cela me fait sourire bien sûr. Mais pas seulement pour le côté franchement ridicule de la chose... Non, vraiment, je commence à me trouver pas mal foutu du tout en fait !
Après le jogging informe des premiers jours, le tee-shirt lâche des 3 derniers mois, passerais-je au débardeur pour mes prochaines séances ?
(My dog, j'ai peine à y croire, c'est moi qui écris ça ?!)

dimanche 13 juin 2010

Jour 36

La nouvelle choré pour le body pump, c'est comme le 38e parallèle : un mur infranchissable.
(et je n'en peux plus des Black Eyed Peas et autres Transformers)

vendredi 11 juin 2010

Jour 35 : Et là, le drame !

Mouais, peut-être bien que j'aurais dû rater ça finalement, cela n'aurait pas changé grand chose.
Primo, la nouvelle choré est reportée à ce dimanche ; deuzio, body pump et grippe estivale ne font pas très bon ménage, la grippe ayant gagné par abandon au 3e round.
La tête me tournait tant que, lors d'un curl, j'ai réussi à m'envoyer la barre dans les gencives !
Bref, après 40 minutes, je quittais (penaud) la salle avec la vague (?) impression de n'être qu'une chiffe molle !
Mais faut croire que 40 minutes, c'était déjà trop pour moi car le lendemain mes jambes n'étaient plus qu'une douleur, comme aux premiers jours de mes entraînements.
On me l'avait dit, je n'y croyais qu'à moitié : on perd très vite (de tout) quand on ne pratique pas régulièrement.
Et pourtant, deux jours à essayer d'en finir avec ce satané rhume puis deux autres de tournage m'ont encore tenu éloigné de la salle.
Jusqu'à aujourd'hui.
Toujours pas remis sur pieds mais rien que de palper mes abdos devenus poignées d'amour dans un stupide euphémisme tâchant de nous faire croire, à nous les hommes, que nos femmes pourraient trouver cela mignon, je déprimais.
En plus, 'suis célibataire.
C'était la foule des grands jours sur le coup des 14h00 et pas moyen d'approcher la barre olympique.
Ce fut donc curl barre, curl biceps, curl pupitre, curl concentration, pull over et poulie haute.
N'étant toujours pas très en forme, j'ai décidé de la jouer "concentré" : peu de temps (50 minutes) mais quasiment sans aucune pause.
Jusqu'au terrible accident bien connu des plus grands culturistes: l'élongation de l'auriculaire !
Ou quelque chose d'approchant.
Bref, du bien grotesque mais soudain, au détour d'une poulie haute, grosse douleur au petit doigt (là, rien que de le toucher, j'en ai les poils qui s'hérissent) !
Histoire de ne pas avoir l'air complètement ridicule devant mes congénères (et rapport à mes poignées d'amour), je suis descendu terminer la séance par une longue série d'abdos (4 de 20 à 35 kilos).
Ben oui, si le but ultime est d'atteindre les 140 livres d'ici mars 2011, une des étapes passe quand même par une phase "premier été torse-poil" à Bruxelles-Plage !

samedi 5 juin 2010

Jour 33

Et j'y suis donc allé le lendemain.
Le problème, c'est que depuis : que dalle, peau de balle, nib et macache !
La faute à 2 tournages et plus encore à un solide rhume, le second ne me permettant pas, jour après jour, de récupérer des premiers.
C'est donc dans un petit état que je me suis radiné à la salle aujourd'hui. Mais j'étais motivé. Faut d'ailleurs être motivé pour aller à la salle à son premier jour de congé. Enfin, pour moi en tout cas.
Que je vous explique, de nature, je n'aime rien tant que ne rien faire. Y compris écrire. Avant que certains n'hurlent, soyons sérieux, on sue rarement sang et eau quand on scénarise ou poétise. Bon, on sue rarement rarement sang et eau en jouant la comédie également mais quand même un peu plus. D'autant que les réalisateurs vous font lever à des heures impossibles, style 7h00 du mat !
Bref, j'étais en petite forme.
Mais je voulais voir le fameux nouveau matériel que JB m'avait dit bientôt acheter.
En fait de matériel, il s'agissait de dizaines d'haltères flambants neufs. Peut-être que je m'attendais à un truc comme des nouvelles machines mais faut avouer qu'ils avaient fiers allures, ces dizaines d'haltères noirs et blancs rangés sur tous ces râteliers.
Mais de nouvelles machines, point.
Alors je me suis allongé sous la barre olympique, en ai soulevé une autre, ai tiré des masses, en ai poussé d'autres et, enfin, étrenné ces magnifiques haltères flambants neufs.
Bon, ce qui était bien, c'est que JB en avait également pris de 6 kilos. Parce qu'avec ceux de 8, pour les curls biceps, je m'aidais beaucoup trop des épaules en fait. Avec les 6 kilos, mes gestes sont propres et ne travaillent que les biceps.
Mais pour une reprise, je n'ai pas joué les prolongations : 50 petites minutes et il était temps d'aller retrouver le soleil.
Demain, l'habituel body pump du dimanche.
Et là, suis impatient, il s'agira du nouveau programme : nouvelles musiques, nouvelle "chorégraphie" !
Faudrait pas rater ça !