jeudi 1 avril 2010

Fromage blanc

Ce n'est pas la 1ère fois que j'ai des velléités musculaires. Les plus anciens doivent se souvenir de ces pubs que l'on trouvait dans les magazines pour jeunes, en général le dessin un garçon timide sur une plage où s'ébattaient de jolies filles en bikinis et de jeunes hommes bien charpentés en maillots : "Marc se sent mal dans sa peau car personne ne le regarde ou alors pour se moquer de sa maigreur". Et à côté, la photo de l'extenseur magique qui permettait à Marc d'aller parader l'été suivant à Trouville et d'enfin pouvoir se foutre de la gueule du maigrichon du jour tout en baisant à tout va toutes ces filles en bikinis (bon, oui, ce n'était que suggéré mais c'est bien ça qu'on comprenait, non ?). Moi, je lisais ces pubs dans de vieux Pilotes des années 60 et me disais parfois que ce serait cool si cela pouvait être vrai. Alors j'ai été en acheter un au GB de Waterloo. J'avais 14 ans et, à la caisse, j'ai dit que c'était pour mon filleul ; vous imaginez comme la caissière m'a cru. De retour à la maison, j'ai de suite voulu l'essayer mais impossible de distendre ne fut-ce qu'un peu les 5 boudins-ressorts en acier. Même en enlevant un, deux, trois ou quatre boudins-ressorts, rien, nib, que dalle et peau de balle. Macache ! Je l'ai rangé dans l'armoire sous une pile de pulls et 15 jours après je m'en débarrassais dans un champ des alentours. J'avais 14 ans et je venais de décider que je ferais mieux de devenir un intellectuel, le chemin me paraissant nettement moins compliqué.
Et voilà que 30 ans après je me retrouve à manger 500 grammes de fromage blanc le soir pour m'apporter le taux nécessaire de protéines afin que se nourrissent mes petits muscles après leur 90 minutes de sports quotidiens.
C'est un blogueur qui me l'a conseillé. Et vu qu'il a l'air de s'y connaître et vu que cela rejoint les conseils de Jean-Bruno tout en m'évitant (pour l'instant ?) de bouffer des protéines en poudre, je bouffe 500 grammes de fromage frais le soir.
Et vous savez quoi ? Les 20 minutes de course, c'était rien à côté de ça !

4 commentaires:

  1. Oh ben sinon moi je met un peu de sirop d'hérable. Ca reste dégeulasse, ça fait un peu comme un bukkake avec les chevaux d'un manège, mais j'aime bien. De toute manière tu ne va plus mettre longtemps à t'appercevoir qu'il y quelque chose de gentillement pervers dans la souffrance de la musculation...

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  2. Oh, Thomas, j'adore tes encouragements !
    (je crois que je vais faire l'impasse sur le Vitalinéa ce soir ; déjà, la sauce au Boursin sur mes 350 grammes de viande me reste sur l'estomac)
    Oui, je ne doute pas du côté pervers.
    En même temps, ça m'a manqué aujourd'hui de ne pas y aller, comme si la journée était incomplète... Vivement demain !

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  3. Et bien au moins si tu auras attendu tes 43 ans pour te mettre aux muscles,tu pourras te vanter d'être un "charpenté"qui sait écrire,hahaha !!!Sans blagues,j'attends de lire tes récits,un peu comme un feuilleton qu'on suit assidûment !
    Je te vois dans la salle et tout !
    Sinon,t'as pas pensé à mettre de la confiture de fraise dans ton fromage ? (moi je trouve ça vachement bon).
    Et ça ne m'étonne pas que ça t'aies manqué de ne pas y aller un jour,à ton sport:une fois qu'on y a pris goût,c'est une vraie drogue ! (sauf que celle-là est bonne pour la tête !):-)
    Belle journée.

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  4. À vrai dire, je suis un tel novice (ou une telle bille) que je me demandais si l'apport de sucre était permis.
    Ceci dit, intéressant "effet collatéral" à cette nouvelle activité : afin de mieux surveiller ce que je mange, je me suis réellement remis à la cuisine !
    À tout à l'heure pour un nouvel épisode donc : aujourd'hui, le body-pump !

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