jeudi 8 avril 2010

Jour 7

Maintenant que j'en suis revenu, je peux le dire clairement : ça ne va vraiment pas être une partie de plaisir de continuer cette musculation. Cela ne sera même plus "gentiment pervers" mais carrément masochiste ! Hier encore, je croyais que la progression se ferait en douceur mais la séance fut tronquée par le départ inopiné de J-B. Et je le soupçonne d'avoir voulu rattraper le coup aujourd'hui. Et j'en ai bavé !
On commence par le plongeoir (en fait, l'Easy Power Training, E.S.T), mes exercices habituels de traction. First constat : je dois être dans un jour sans car je peine à 30 et dois passer à 35 pour les 3 premières séries, celles où les bras sont bien à l'extérieur. Déjà, ça me plombe un peu ; après tant de progrès en semaine une, devoir revenir en arrière n'est vraiment pas agréable. Heureusement, pour le second, bras à l'intérieur du "puits", je peux redescendre à 30. Exercice 3, assis face à une colonne de masses, jambes presque étendues, calées devant moi, une barre en V en mains, les gestes à exécuter s'apparentant à ceux d'un rameur. Le poids est léger, à peine 10 kilos. Aucun problème. En 4, debout, un haltère léger (toujours 10 kg) à lever en supination -- paumes vers le haut --. La difficulté, comme hier, est de ne pas s'aider du dos, qui doit rester immobile, et de lever l'haltère rapidement tout en le rabaissant  lentement. Je tiens bon. En 5, assis, un petit haltère en main (4 kg), le coude en appui sur l'intérieur de la cuisse, toujours 3x10, très lentement. Pour tous ces amusements, Jean-Bruno m'a évidemment placé dans le coin muscu du rez-de-chaussée. Et dans le coin muscu du rez-de-chaussée, il y a des miroirs en face de vous. Au début, je les ignore, je regarde mes pieds. Mais je finis par jeter un furtif coup d'œil. Les manches du tee-shirt cachent en partie les biceps mais pas les avant-bras. Et, m... alors, c'est beau ces muscles qui travaillent, ces veines gonflées par l'effort. Oh my gode, je fais exactement comme ceux dont je souriais encore la semaine dernière !
Les exercices s'enchaînent toujours ; une fois l'un terminé, je rejoins J-B qui m'en montre un nouveau, corrige mes erreurs de positionnement puis s'en retourne à l'accueil. Debout face à la colonne des masses, bras tendus devant moi, tirer sur la mini-barre et la ramener aux cuisses (mon coach ne m'a mis que 20 livres, trop facile, je passe à 40). Debout, le petit haltère en main, coude le long du corps, trente fois. Assis, le dos calé droit comme un i, l'haltère de 10, le faire passer derrière la nuque et tendre les bras. Et là justement, ça commence à coincer. Un confrère le remarque : « Courage ». Je reprends, dix encore mais redépose l'haltère lourdement (en fait je la jette quasiment au sol) ; un autre collègue : « Accroche-toi, ce sera plus facile dans quelques temps ». C'est éminemment sympathique, ça me touche, mais je commence à craquer. Je termine néanmoins la troisième manche. Après une dizaine d'exercices, J-B me fait la démonstration d'un nouveau : idem que le 4e mais en pronation (paumes vers le bas). Et ça change tout ! Et c'est l'horreur ! Je n'arrive même pas au bout d'une série, je rebalance la barre, recommence, craque cette fois après 5 ou 6 levers. Mes poignets me font vraiment mal ! Well, l'abandon n'est pas de mise mais, tant pis, c'en sera tout pour celui-ci. Je rejoins la dernière station de mon chemin de croix, celle sur la machine d'hier, à devoir --assis -- tirer 10 malheureux kilos. Mais dès la 1ère traction je me rends compte que c'est marre pour aujourd'hui. Je sais, c'est nul mais ça fait 1h30 que je trime et mes bras n'en peuvent tout simplement plus.
Retour à la casa et à l'heure de taper ce petit compte-rendu, m... de m..., le poignet gauche se fait plus que doucettement sentir. On dirait bien qu'un tendon n'a pas apprécié la pronation !

7 commentaires:

  1. T'es dingue! Et en plus tu fais des fôtes yark yark... Hold on, Braut' chéri; demain tu as rdv avec les miroirs.

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  2. Well, demain, je n'en suis pas sûr, le poignet gauche me fait vraiment mal :(
    [DES fautes, dear ? Où ça ? (à part "ses veines" -- corrigé -- je ne vois pas). Merci pour toutes ces remarques et ton aide :)]

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  3. Aïe, aïe, aïe... Surtout ne pas s'entraîner sur une douleur articulaire... Ce petit poignet, il faut maintenant le laisser tranquille un jour ou deux, à la limite, lui passer une petite crème genre Algex, Algipan ou un truc anti-inflammatoire. Pour le sport, tu peux toujours faire du cardio, mais plutôt step ou vélo... Courage, ça va passer...
    Ca passe toujours...

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  4. Yep, J-B est également formel, no way for today !
    Bon, j'espère pouvoir y aller ce week-end, histoire de quand même faire mes 4 séances hebdomadaires.

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  5. Pas de sport mais 500 grammes de fromage blanc, c'est ce qu'on appelle une double peine.

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  6. Met un peu de confiture (par sur le poignet, hein, dans le fromage...). Tu verra qu'avec le temps, si le soir tu zap tes 500 grammes, ton corps te les réclamera à grand cris...

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  7. Une fois de plus, tu as raison bien sûr. J'ai finalement bien aimé l'engloutir hier (le fromage, pas le poignet, on n'est pas dans un film X).

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