samedi 10 avril 2010

Jour 8

Après avoir fait l'impasse hier pour cause de légère tendinite, j'avais hâte de retourner dans ce que je commence à considérer comme une seconde maison, une seconde maison où je n'irais que pour souffrir certes, mais quand même. Doucement, sans forcer, aucune envie de réveiller la douleur et d'être out pour plusieurs jours.
Et, effectivement, au premier engin, assis dos à la colonne des masses (bien légères pour moi, à peine 10kg), j'ai l'impression que je ne pourrai résister longtemps à l'effort, les triceps étant rapidement douloureux. En fait, pour préserver le poignet gauche, c'est surtout le bras droit qui travaille.  Pas certain que ce soit bien intelligent. Je passe néanmoins au second, penché vers l'avant, 20 kilos. Beaucoup plus facile. Va pour 25. La main semble tenir. Direction ce cher plongeoir. En mode sortie de piscine, ne pas forcer : 40. Bras à l'extérieur : 35. À l'intérieur ? 30. On tente 25 pour terminer ? Well, en 8 séances je suis passé de 15 kilos tractés à 35. Restera à voir la prochaine fois si je pourrai en faire trois séries. Mais, quand même, 'suis plutôt fier de la progression.
Je dois être beaucoup plus en forme que jeudi et enchaîne les exercices sur un air de capoeira que de beaux (et belles) athlètes dansent dans la salle adjacente. Les petits haltères, le grand, les masses à tirer, tracter... Pour le grand haltère, je fais super gaffe à bien le prendre, ne travaille qu'en supination, léger (10 kg), et ça passe, même lorsque je le positionne derrière la nuque. Bien sûr, je me sens tout con face aux miroirs avec cet haltère riquiqui tenu par un pas du tout maousse costaud mais toujours, dans le regard des autres, aucune moquerie. Bon, je ne dis pas que lorqu'ils se retrouvent après leurs séances dans un bar à siroter des boissons survitaminées, ils ne se marrent pas en repensant à ma carrure de ouistiti-cheese mais ici, en salle, le respect face à l'effort -- quelqu'il soit -- semble être le maître-mot.
L'idée me titillant malgré tout, je passe, pour les masses, à 25 kilos. Mes bras tiennent toujours mais à la poulie haute  (photo), mains en pronation, le poignet gauche se rappelle à mon bon souvenir. Je redescends à 20, termine la série, regarde l'horloge : 1h15 ; si je veux avoir une "chance" de participer au body pump demain, il serait sage d'en rester là. Et j'ai envie d'être sage aujourd'hui. Ainsi que de m'offrir 20 minutes au hamman du sous-sol. Et, franchement, 20 minutes de hamman après tous ces efforts, woaw, c'est cool !

4 commentaires:

  1. Et la balance, elle dit quoi ?e

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  2. Elle dit d'attendre demain, après le body pump ;-)

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  3. Le body pump à la jb, ça doit bien te faire perdre un kilo d'eau... Courage...

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  4. Tiens, bonne idée, je me pèserai avant et après.

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